« Beaucoup de gens ne savaient pas qu’il y avait des renseignements généraux. mais aujourd’hui, ils sont exposés dans la rue. Il Y a de quoi avoir peur. C’est seulement la faute des acteurs politiques. Un petit groupe qui tient ce pays en otage caractérisé par un mode de gouvernance aux antipodes de tous les principes combattus par le peuple. Le plus signifiant, c’est le droit à l’information… », a fustigé Abdourahmane Sow qui revenait sur la disparition de l’adjudant-chef de la gendarmerie Didier Badji et du sergent de l’armée Fulbert Sambou.
L’ancien coordonnateur du mouvement Cos M23, explique que tout ce qui se passe actuellement n’est rien d’autre que de la politique.
« Des hommes de tenues qui disparaissent mystérieusement , c’est grave. Tout cela, c’est parce que les règles de l’art n’ont jamais étaient été respectées », laisse-t-il entendre avant de faire savoir :
« Ces actes des politiciens suscitent la peur, l’inquiétudes ». Et pourtant, avance-t-il, la situation actuelle se dessinait depuis longtemps notamment sur la gestion du pouvoir, les relations entre le Parti au Pouvoir et l’opposition dans un débat conflictuel entre autres évènements caractérisés par une violence inouïes »
Au moment où les priorités sont ailleurs. « C’est un gouvernement qui atteint ses limites, il n’a plus de vision… », soutient-il.
