Ce 20 décembre est le vingtième anniversaire de la mort de Léopold Sédar Senghor. agrégé de grammaire, poète, ministre sous la IVe République en France, premier président du Sénégal et membre de l’Académie française, Senghor reste toujours un modèle au Sénégal. Son oeuvre poétique est lue aujourd’hui dans le monde entier, alors que les Sénégalais s’enorgueillissent de son héritage littéraire et politique. Retour sur la vie et la carrière de cette grande figure de l’histoire africaine contemporaine.
Né en 1906, est décédé le 20 décembre 2001 à Verson (France), après avoir dirigé le Sénégal de 1960, année de son indépendance, à 1980 Senghor, un des chantres du mouvement littéraire de la Négritude lié à la lutte anti-colonialiste et qui met en en avant l’identité noire et sa culture, est un homme d’État français puis sénégalais, poète, écrivain , et premier président de la république du Sénégal ( 1960 – 1981). Il fut aussi le premier Africain à siéger à l’académie française. Il a également été ministre en France avant l’indépendance du Sénégal.
Il est le symbole de la coopération entre la France et ses anciennes colonies pour ses partisans ou du néocolonialisme français en Afrique pour ses détracteurs.
Au lendemain de la guerre, il devient communiste. Il reprend la chaire de linguistique à l’École nationale de la France d’outre-mer qu’il occupera jusqu’à l’indépendance du Sénégal en 1960. Au cours d’un de ses voyages de recherche sur la poésie sérère au Sénégal, le chef de file local des socialistes, Lamine Guèye, lui propose d’être candidat à la députation. Léopold Sédar Senghor accepte et est élu député de la circonscription Sénégal-Mauritanie à l’Assemblée nationale française où les colonies viennent d’obtenir le droit d’être représentées.
Fort de son succès, il quitte l’année suivante la section africaine de la SFIO (Section Française de l’Internationale Ouvrière) et fonde, avec Mamadou Dia, le Bloc démocratique sénégalais (1948), qui remporte les élections législatives de 1951. Réélu député en 1951 comme indépendant d’Outre-mer, il est secrétaire d’État à la Présidence du Conseil dans le Gouvernement Edgar Faure du 1er mars 1955 au 1er février 1956, devient maire de Thiès au Sénégal en novembre 1956, puis ministre conseiller du Gouvernement Michel Debré, du 23 juillet 1959 au 19 mai 1961.
Aussi membre de la commission chargée d’élaborer la constitution de la Ve République, conseiller général du Sénégal, membre du Grand Conseil de l’Afrique Occidentale Française et membre de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, Léopold Sédar Senghor est un fervent défenseur du fédéralisme pour les États africains nouvellement indépendants, sorte de « Commonwealth à la française ».
Élu le 5 septembre 1960, Léopold Sédar Senghor préside la toute nouvelle République du Sénégal. Il est l’auteur de l’Hymne National sénégalais, le Lion rouge. Mais La date du 17 décembre 1962 demeure une tache sombre dans l’histoire politique du Sénégal. c’est le jour de la rupture entre le président Senghor et son bras droit Mamadou Dia, suite à un coup d’état manqué dont Mamadou Dia est accusé. une situation qui entraîne le vote de la motion de censure du gouvernement de Dia et son emprisonnement.
Senghor démissionne de la Présidence, avant le terme de son cinquième mandat, en décembre 1980. Abdou Diouf, Premier Ministre, le remplace à la tête du pouvoir, en vertu de l’article 35 de la Constitution. Sous la Présidence de Léopold Sédar Senghor, le Sénégal a instauré le multipartisme ainsi qu’un système éducatif performant.
vingt ans après sa mort son village natal jaol continue à réclamer le rapatriement de son corps alors que l’homme politique Sénégalais repose à bel air .