Venu expliquer à l’assistance du symposium initié par le président du parti Awalé de l’opposition sur la question du 3ème mandat, un des panélistes, Abdoulaye Guissé, expert en droit public, enseignant chercheur à l’université Assane Seck de Ziguinchor fonde sa thèse de la recevabilité de la 3ème candidature du président de la République sur deux principes.
« La recevabilité d’une candidature supplémentaire du président en exercice s’avère plus probante et qu’elle est par conséquent juridiquement fondée. L’article 27 dit : la durée du mandat du président de la République est de 5 ans. Nul ne peut faire deux mandats consécutifs. C’est des disposition simples et claires », dit d’emblée le professeur de droit public.
Selon l’enseignant chercheur à l’université Assane Seck de Ziguinchor qui défend la thèse de la candidature supplémentaire du président de la République en exercice, « l’absence d’une disposition transitoire intégrant le premier mandat dans le décompte et sa durée qui est de 7 ans, fragilise le fondement des arguments en faveur de l’irrecevabilité… la question du décompte du nombre de mandat du président en exercice reste intacte », dispense-t-il à l’assistance.
Selon lui, il y a deux principes de droit qui justifie cette troisième candidature : « le principe de la non rétroactivité et le principe de l’indivisibilité de l’article 27 », fait-il savoir à l’assistance pour démontrer bien-sûr que le président Macky Sall a droit à se présenter en 2024…