Dans la rue jeudi dernier, les élèves de l’école publique, au-delà de l’arrêt de la grève des enseignants et la reprise des cours, exigeaient le report de la date des examens, dont le bac programmé pour le 27 juin 2022.
Invité du midi keng, sur iRadio, ce lundi 28 février, le directeur de la Formation et de la Communication du ministère de l’Éducation nationale, Mouhamadou Moustapha Diagne, a donné des assurances par rapport à cette revendication concernant le quantum horaire.
« Maintenant, nous avons l’habitude. Pendant longtemps, nous avons coexisté avec des chocs exogènes qui viennent perturber le système éducatif. Si ce n’est pas la grève, en 2020, c’était le coronavirus. Nous avons fermé notre école, du 16 mars au 25 juin. Malgré cela, nous avons pu, en agissant sur la durée de l’année scolaire et sur les programmes, non seulement terminer l’année mais aussi obtenir des résultats jamais égalés sur des années. C’est dire que ça nous savons le faire. Donc, s’il y a besoin de réaménager nous le ferons. S’il y a besoin de revoir les programmes, nous le ferons. Parce que ce qui est important, ce n’est pas de revoir tout le contenu mais d’installer des compétences chez les élèves pour qu’ils puissent passer d’un niveau à un autre… », a-t-il garanti.