En terminant deuxième de sa poule derrière la Serbie, le Portugal s’est compliqué la vie dans les éliminatoires pour la Coupe du monde 2022. Alors qu’elle devra passer par des barrages pour disputer la 8e Coupe du monde de son histoire et la 6e de rang, la Seleção das Quinas aura fort à faire.
Déjà, il faudra vaincre la Turquie ce jeudi à l’Estadio do Dragão (rencontre à suivre sur notre live commenté) pour aller en finale contre le vainqueur d’Italie- Macédoine du Nord (le mardi 29 mars). L’équipe de Fernando Santos se doit en plus de rebondir après un Euro 2020 décevant (éliminé en huitième de finale) et le fiasco des qualifications contre la Serbie.
Alors que l’avenir de Fernando Santos est toujours aussi flou, le Portugal doit aussi faire face à une vague de blessés. Avant même de faire sa liste, le sélectionneur portugais a déjà été confronté à trois gros forfaits : celui de Ruben Dias (Manchester City), touché aux ischio-jambiers et qui ne sera pas de retour avant avril, mais aussi celui de Renato Sanches (Lille), touché contre Saint-Étienne avant la trêve, et de Nélson Semedo (Wolverhampton) touché à un tendon.
À cela s’ajoute la suspension de João Cancelo pour le premier match contre la Turquie… Malgré ces premiers forfaits, la liste restait très intéressante avec des cadres comme Cristiano Ronaldo (Manchester United), Bruno Fernandes (Manchester United), Raphaël Guerreiro (Borussia Dortmund), Bernardo Silva (Manchester City) ou encore Diogo Jota (Liverpool).
Cependant, Ruben Neves (Wolverhampton) s’est aussi blessé, ce qui déplume encore un peu plus l’entrejeu. Talentueux mais inexpérimenté, Vitinha l’a remplacé, mais ce n’est pas tout. Après Ruben Dias, c’est l’autre titulaire de la défense centrale, Pepe (FC Porto), qui a dû jeter l’éponge pour un test positif au Covid-19.
Le jeune Lillois, Tiago Djalo, a donc été convoqué pour la première fois et rejoint Gonçalo Inácio (Sporting CP), autre bizut, aux côtés de José Fonte (LOSC) et Danilo Pereira (PSG) parmi les rares options en défense. La charnière sera donc très expérimentale.
Dernier forfait en date, celui d’Anthony Lopes (Olympique Lyonnais). Bien que doublure de Rui Patrício, il a cédé sa place à José Sa. Ainsi, c’est un Portugal très diminué qui va jouer contre la Turquie puis éventuellement contre l’Italie ou la Macédoine du Nord.
En conférence de presse, Diogo Jota a préféré être optimiste : «c’est clair qu’il manque des joueurs qui ont l’habitude d’être ici, mais on fait confiance à tout le monde, on fait confiance à 100% à ceux qui ont été appelés pour les remplacer. Nous devons penser à ceux qui sont ici et à ce que nous devons faire. Il ne faut pas accorder trop d’importance à ceux qui ne le sont pas.»
Pourtant, les conditions semblent extrêmement complexes pour la Seleção das Quinas.