Le Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad accuse la force française Barkhane d’avoir commis une nouvelle bavure. Ce groupe armé du Nord, signataire de l’accord de paix de 2015, affirme que l’un de ses officiers a été tué par l’armée française, ainsi qu’un jeune homme qui l’accompagnait. Des faits qui remontent au 11 décembre dernier dans la région de Kidal.
À RFI, l’état-major des armées françaises reconnaît qu’ « une frappe a bien eu lieu dans la région de Kidal » ce jour-là. Sans préciser l’identité des personnes visées, l’état-major indique qu’il s’agissait de « deux proches de Sidane Ag Hitta », l’un des principaux chefs du Jnim. « Barkhane a tenté de les capturer après avoir stoppé leur pick-up, précise le porte-parole de l’état-major, les deux hommes sont sortis et ont tiré sur les soldats français qui les ont neutralisés. »