Un groupement de scientifiques de l’Agence nationale de sécurité du médicament et de l’Assurance-maladie soutiennent que les vaccins à ARN ne sont pas associés à un risque d’infarctus aigu du myocarde, d’accident vasculaire cérébral (AVC) ou d’embolie pulmonaire.
Et ce, au cours des trois semaines suivant chacune des deux premières doses, selon une vaste étude publiée mardi 18 janvier sur le site d’Epi-Phare
En revanche, les vaccins à adénovirus d’AstraZeneca et de Janssen « apparaissent associés à une légère augmentation du risque d’infarctus du myocarde et d’embolie pulmonaire » chez les moins de 75 ans, écrivent les auteurs.
Des résultats qui viennent valider la stratégie vaccinale mise en place depuis plusieurs mois en France, puisque désormais, seuls les vaccins à ARN messager de Pfizer/BioNTech et Moderna sont proposés dans le cadre de la campagne de vaccination contre le Covid-19.
Depuis l’été 2021, les vaccins à adénovirus sont systématiquement donnés au programme Covax et envoyés dans des pays ne disposant pas ou peu de vaccins.