A Kédougou, les femmes ont décidé de s’impliquer dans l’affaire Mamie Doura Diallo. Mercredi, elles ont investi les rues de la ville à l’appelle des femmes de l’association « Jambaar de Kédougou ». Elles ont déposé un mémorandum auprès du gouverneur de région et exiger des mesures idoines pour le drame qui a frappé Mamie Doura Diallo ne se reproduise plus à Kédougou. Elles veulent un meilleur traitement des patients dans l’ensemble des hôpitaux de la région.
Le respect des engagements de l’État du Sénégal en terme de protection des femmes et des enfants. Relever le plateau technique médical et l’affectation d’un personnel qualifié dans toutes les structures sanitaires et enfin l’application stricte des lois en vigueur. Le mémorandum a été déposé auprès du chef de l’exécutif régional qui est invité à le transmettre à qui de droit.
Ces femmes de Kédougou ont profité de cette marche pour dire leur préoccupation par rapport aux violences et discrimination dont elles sont victimes. Selon la porte-parole du jour, Sokhna Thiam, « en dépit de la ratification de tous les instruments juridiques par le Sénégal, les femmes sénégalaises en général et celles de Kédougou en particulier, continuent d’être l’objet de violences ». À cet effet, elles exigent un certain nombre de points, à savoir l’élimination de toute forme de discrimination et de violence à l’égard des femmes et des enfants, que l’accouchement humanisé soit une réalité, rapporte le journal Le Témoin.
Dans l’affaire Doura Diallo dont l’accouchement a viré au drame, le gynécologue et l’anesthésiste ont été inculpés pour homicide volontaire sur le bébé et involontaire sur la maman, l’infirmier, est lui poursuivi pour complicité. ils ont tous été placés sous contrôle judiciaire.